Vierges tardives ? Une anormalité ?

Etre encore vierge à 30 ans et plus, un problème qui touche quelques-unes d’entre nous.

01 avril 2011

Certains ont en fait le choix par principe personnel ou par conviction religieuse. D’autres le sont restés par un concours de circonstances. Et malheureusement, les uns comme les autres le ressentent comme un cercle vicieux dont ils n’arrivent pas à en sortir à la longue.

Un phénomène méconnu mais existant

Pour la plupart des gens, il n’est plus concevable qu’il y ait encore des personnes vierges à un âge avancé. C’est pour cela que c’est un phénomène méconnu car vu l’éducation sexuelle faisant partie des programmes scolaires de nos jours, faire l’amour n’est plus un sujet tabou. De même, que les personnes concernées ressentent leur état comme honteux et n’en parlent presque jamais.

Ces personnes se considèrent, du fait de leur état, comme incomplètes, ce qui se comprend d’ailleurs car il est révolu le temps où la virginité tardive était considérée comme une vertu. Le sexe n’est plus ce quelque chose d’interdit mais plutôt comme l’aboutissement de l’épanouissement de l’amour en couple.

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Qui sont-ils ?

Presque tous les adolescents s’entendent dire un jour : « J’attends la personne idéale ! Je me préserve pour celui ou celle qui sera mon mari ou ma femme ! »

C’est parfois dû à une éducation religieuse (ou non) très stricte, parfois à une expérience malheureuse d’un proche, par exemple une mère ayant eu un enfant non désiré très jeune, ou encore à une propre expérience traumatisante de l’enfance comme des attouchements ou autres...

Ce cas de virginité tardive se rencontre aussi chez les personnes qui entreprennent de longues études ou les personnes très actives professionnellement pour qui le travail occupe une place plus qu’importante dans leur vie.

Cela pourrait arriver aussi chez les personnes qui ne sont pas sûres de leur identité sexuelle, les personnes ayant une timidité maladive, effacées et qui ont des difficultés à aller vers les autres.

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Les raisons qui ont amené à cela

La peur de la première fois peut entraîner un blocage à long terme. La peur de la souffrance, la peur de ne pas savoir comment faire, de ne pas satisfaire son partenaire, de ne pas être assez expérimenté sur la question. Et pourtant, le temps passe, les années s’écoulent.

Idéaliser la personne avec qui on aimerait le faire la première fois vous fait rater les opportunités qui se présentent à vous. Vous vous figez dans l’abstinence en attendant la personne parfaite. Et pourtant, personne n’est parfait, chacun a ses défauts et ses qualités, ne fixez pas la barre trop haut.

Il y a aussi la peur de la souffrance, tant physique que sentimentalement. Il faut savoir qu’en amour, rien n’est acquis, tout se construit. Il suffit de faire confiance à son partenaire et de se faire confiance soi-même.

La virginité ne doit jamais être considérée comme quelque chose dont il faut absolument se débarrasser, tout individu espère et rêve d’une première fois inoubliable, mais à trop l’idéaliser, on finit par appréhender ce moment, à le retarder et finalement, à le rater complètement.

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Article publié par La bonne copine

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