L’orgasme, le paroxysme du plaisir

L’orgasme, aboutissement du plaisir

20 avril 2010

A la question, « avez-vous déjà eu un orgasme » ? Certains répondront « oui, bien sûr », d’autres « non » et d’autres encore « je pense que oui… » Répondre par l’affirmative à cette question est très importante pour beaucoup de gens car, la plupart des personnes considèrent l’orgasme comme l’aboutissement, ou même la finalité de l’acte sexuel.

L’orgasme dans tous ses états

L’orgasme peut se définir et se décrire scientifiquement, mais en réalité, sa manifestation diffère selon chaque personne et aucun orgasme ne peut vraiment ressembler à un autre. Les hommes traduisent généralement « orgasme = éjaculation », tandis que le sujet est plus délicat chez la femme. Outre certaines femmes, les « femmes fontaine » qui éjaculent lors de l’orgasme, les manifestations visibles ou perceptibles de l’orgasme féminin ne sont pas toujours évidentes car elles peuvent se traduire uniquement en quelques contractions des muscles vaginaux.

Dans tous les cas, lors d’un rapport sexuel, il est nécessaire, sinon primordial, d’être dans de bonnes conditions psychologiques pour aboutir à un orgasme. Si l’homme arrive généralement à se mettre en conditions au bout de quelques secondes, la femme met généralement plus de temps à se préparer physiquement et psychologiquement, d’où la nécessité des préliminaires. Avec une certaine expérience, l’homme réussit à maîtriser et retarder son orgasme en s’arrêtant ou en ralentissant la pénétration au bon moment, cela est nécessaire car la femme prend plus de temps pour jouir. Par ailleurs, il est évident que les partenaires connaissent plus de plaisir et ont plus de chance d’atteindre l’orgasme lorsqu’ils connaissent tous les deux le corps et les désirs de l’autre. Il faut parfois plusieurs rapports avant d’atteindre une réelle « complicité sexuelle » entre deux personnes. C’est justement ce manque de complicité ou de désir qui pousse les femmes, et même les hommes, à simuler.

N’en faites pas une obsession

Faute de connaître l’orgasme à deux ou par simple envie de se faire plaisir, nombreux sont ceux qui pratiquent la masturbation. Cet acte peut être considéré comme égoïste dans la mesure où la personne se fait plaisir toute seule sans se soucier d’en procurer à une autre, mais elle n’a pas que des mauvais côtés. En effet, la masturbation peut permettre, en particulier pour les femmes, de mieux connaître leur corps et de guider ainsi leur partenaire lors de l’acte à deux.

Quoi qu’il en soit, il est important de ne pas faire une fixation sur l’orgasme et de penser qu’il est impossible de prendre du plaisir sans l’atteindre. En effet, il est difficile pour un couple d’atteindre le paroxysme du plaisir en même temps lors d’un acte sexuel et il est tout à fait possible que l’un jouisse et l’autre non, mais cela n’enlève en rien le plaisir qui devrait être ressenti. Que ce soit du côté de l’homme ou de la femme, il est préférable de ne pas penser absolument à jouir ou à faire jouir, car en fait, c’est l’entretien du désir et du plaisir, physique et psychologique, qui à terme, peut mener jusqu’à l’orgasme.

Serge.A

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