Je veux un câlin

Toucher, caresses tous les gestes pour se sentir aimé et protégé

11 mai 2011

C’est prouvé : câliner, toucher et dorloter son enfant jouent un rôle très important dans son développement. Mais il faut savoir aussi mesurer les fréquences de ces câlins. Les câlins, l’enfant le ressent déjà dans le ventre de sa mère. Le liquide amniotique sensibilise le bébé in utéro. La maman touche son ventre et bébé le ressent. Une fois né, on peut dire que c’est la suite des câlins entre la vie intra et extra utérine.

Un câlin a son importance

On le dira, le câlin est une question de survie pour le bébé. Si un enfant sent surtout qu’il n’est pas aimé, il ne voudra plus se nourrir et peut même en mourir. Lorsqu’un enfant a faim, il a un besoin physiologique. Tout le monde le sait. Mais cette faim est une menace pour lui.

Il suffit de le toucher et il sera rassuré et ne se sentira pas abandonné. Plus il grandit, plus le besoin de câlin est important. C’est un besoin qui persiste et qui grandit avec l’enfant. Le câlin est une demande d’amour tout simplement. On ne peut concevoir l’amour sans le ressentir. Cet amour doit être accompagné de mots, de gestes physiques, de tendresse.

Selon les psychologues, toucher son enfant est la prise de conscience de celui-ci à son corps. Le toucher lui permet de savoir qu’il a un corps et de là, il se détache petit à petit de sa mère. Toucher son enfant, c’est aussi lui donner de la tendresse, voir son environnement comme quelque chose de doux et sans danger. Toucher, c’est protéger.

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Quand donner un câlin ?

On peut donner un câlin tant qu’on veut. Le câlin est un échange. Il faut qu’il soit juste : on donne et on reçoit en même temps. Mais attention, il y a trop de câlin lorsque le parent, père ou mère, cherche une consolation ou une compensation à son propre manque d’affection. Un enfant n’est pas là pour soigner vos blessures.

L’adulte doit aussi savoir donner une limite aux câlins. Lui aussi a besoin de tendresse mais il doit se mettre en question. Ses câlins doivent aussi exprimer quelque chose à la personne qui les reçoit.

Les câlins ne sont pas un chantage. Si le parent se fâche contre son enfant, on ne le prive pas de câlin. L’enfant ressentira immédiatement un rejet, à une privation. Qu’importent les circonstances, les câlins ne sont pas soumis à conditions.

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L’âge des câlins

On ne ressent pas les câlins de la même façon lorsqu’on a 2 ans, 10 ans ou 25 ans. Le câlin évolue pendant notre croissance jusqu’à l’âge adulte. L’évolution se fait naturellement et avec intuition. Un enfant grandit donc le parent doit prendre conscience de ce changement.

L’enfant peut s’éloigner petit à petit du parent. Le câlin se transforme, change et peut être remplacé. L’apprentissage de la sexualité a son importance au fur et à mesure. Le parent doit le ressentir. C’est tout à fait normal et surtout sain. Le parent ne doit pas se dire qu’il est rejeté à son tour.

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Article publié par La bonne copine

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