Non, c’est non !

Savoir se faire respecter en trois lettres

17 mars 2011

Il ne suffit pas simplement de le dire et de tourner sa tête de droite à gauche et de gauche à droite. Le non doit s’accompagner de mots et d’explications. Le non aussi peut vous ouvrir des portes. Répétez-le non autant que nécessaire. Votre enfant peut le dire alors pourquoi pas vous ? Savoir dire non, c’est savoir renvoyer quelqu’un sur les roses ou tout simplement l’envoyer « paître ». Le non, c’est aussi de l’art, une élégance toute simple. Mais on fléchit trop facilement et le non devient oui. Voici comment faire.

Non à un vendeur

"Bonjour Madame, nous vous proposons tel produit..." et blablabla. Au téléphone, à la porte, dans la rue et dans les magasins, on vous suit partout pour vous vendre n’importe quel produit. Vous ne savez pas comment refuser.

Au téléphone, il est vrai, le non agressif n’est pas très gentil et social. C’est à vous de jouer avec les mots qu’il faut. Toujours le sourire aux lèvres, même si cela ne se voit pas au téléphone, cela se sent. Faîtes sentir à votre interlocuteur que vous le respectez. Mais restez en même temps ferme. Autoritaire en souriant, ça marche toujours. Proposez-lui de rappeler et d’envoyer dans votre boite aux lettres ou par courriel l’objet de son appel. Il aura au moins fait de vous contacter (il doit comptabiliser un certains nombres de démarches) et vous, vous aurez la paix.

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Non à ses employés et non à son patron

Le négatif dur à exprimer dans les deux cas.

Les employés pensent toujours que les patrons ne disent jamais non. C’est ici que dire non est un art. C’est un barrage, une impasse. Si votre employé vient vous voir avec une catastrophe derrière son dos et que vous courrez à la ruine, ce n’est pas la peine de lui hurler dessus. Demandez-lui s’il a des solutions pour y remédier. Il veut des questions et non pas des réponses. Il veut une augmentation de salaire ? Demandez-lui pourquoi, pour quelle raison, la logique… Quelques fois la réponse peut aboutir à « faites telle chose et vous serez augmenté ». Petit chantage ?

Dire non son patron cette fois n’est pas chose facile. Vous avez prévu une soirée avec des amies et voilà que votre patron vous demande le matin du jour J de rester tard pour un projet. Certaines personnes n’oseront pas le contredire par crainte ou peut être qu’une prime est à négocier. Sachez dire non, surtout si votre soirée est très importante. Il y a un enjeu. Dites que vous n’êtes pas libre mais que vous le serez le lendemain ou le week-end prochain, ou bien que vous devez laisser de côté tel dossier pour prendre le nouveau. De la manipulation, il faut que vous en soyez la Reine !

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Non à ses enfants

Attention, c’est vous qui commandez, pas eux. Les enfants sont les petits malins de la manipulation. « Maman, je veux ceci et si tu ne me le donnes pas, je vais me rouler par terre », et vous, pour éviter le scandale et d’être mal vue devant tout le monde, vous cédez.

Faîtes du non comme d’une bombe. Vous devez savoir le lâcher au bon moment. Le non est aussi à utiliser avec parcimonie. Ne jamais dire « non, tu n’auras pas de bonbons parce que c’est comme ça ». Répondez-plutôt par « non, tu n’auras pas de bonbons parce que tu auras mal aux dents et tu ne vas pas supporter la douleur ». Ou « non, tu ne pourras pas jouer avec tes jeux vidéos parce que tu as été vilain, tu as cassé telle ou telle chose… »

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Article publié par La bonne copine

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