La fièvre acheteuse je l’ai !

J’aime acheter sans compter mais quelquefois pour rien

23 février 2011

N’allez pas dire le contraire, acheter c’est dépenser de l’argent. On achète pour le plaisir ou faire plaisir à quelqu’un d’autre. C’est s’approprier un objet pour la valeur qu’elle soit vénale, affective ou sentimentale. C’est devenu très important pour la personne qui l’a acquis. Mais dépenser sans compter ou acheter pour amasser, c’est plutôt maladif. C’est l’achat compulsif.

L’achat compulsif proprement dit

C’est tout simplement un acte qu’une personne accomplit suivant une force intérieur qui la pousse à le faire. C’est la tendance interne, spontanée et irrésistible qui oblige la personne à acheter. Même si elle prend conscience qu’elle ne doit pas le faire, qu’elle lutte contre cette envie, elle ne se sent plus elle-même. Elle n’est plus tranquille tant qu’elle n’a pas fait son achat. On peut comparer cet achat à une boulimie.

Cet achat compulsif devient une surconsommation. C’est un ensemble d’épisodes permanents ou chroniques que la personne ne peut freiner. Elle achète pour amasser. En exemplaire unique ou en plusieurs, les achats peuvent être utiles et quelques fois non.

Les achats compulsifs chez la femme se caractérisent par l’achat de vêtements, de chaussures ou de la nourriture. Pour les hommes, ce serait plutôt dans le matériel informatique et électronique comme de la vidéo ou la photographie.

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Comment encore déterminer l’achat compulsif ?

L’acheteur compulsif peut faire des achats pour lui-même ou pour les autres. C’est pour lui le moyen de se faire plaisir à lui, mais après pour les autres.

Si la personne n’achète que pour elle, c’est qu’elle est narcissique. Elle veut se donner aussi une image, attirer l’attention sur elle. Est-elle satisfaite d’elle-même ou pas ? Il y a souhait de reconnaissance.

Pour celle qui achète pour les autres, c’est une autre question. Offrir quelque chose à quelqu’un, c’est avoir un trait d’union entre deux personnes. Il faut tout d’abord un esprit de cadeau, donc un donneur et un receveur. Il y a aussi ici un désir de reconnaissance face aux autres.

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Comment reconnaître l’achat compulsif ou la personne atteinte de la fièvre « acheteuse » ?

La surconsommation est déterminée comme une affection psychiatrique. Tout dépend des causes qui sont à chercher. On peut être atteint suite à une phase dépressive. Mais elle s’aggrave encore plus après l’achat.

Les objets achetés ne servent à rien en général. Ils sont laissés dans un coin de la maison ou dans une pièce qui sert de dépotoir. L’achat est présenté plus comme une possession qu’une acquisition. On est content d’acheter mais on culpabilise après.

On achète aussi pour ressembler à quelqu’un, surtout à une personne de connue et célèbre. On peut citer les cas des fans de célébrités : mêmes habits, voiture, goodies, disques voire poupées.

On achète aussi pour combler le vide, le manque physique ou psychique.

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Comment aider une personne victime d’achat compulsif

Ce n’est pas facile à faire qu’à dire. Il ne faut pas lui faire regretter son geste ou la culpabiliser. C’est un état qui peut passer mais qui peut rester longtemps.

Il serait préférable de voir un spécialiste (psychologue ou psychothérapeute)  et en discuter. La dépression est un état grave qu’il faut à tout prix résoudre. Il suffit que l’entourage soit aussi courageux et patient.

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Article publié par La bonne copine

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