La maladie d’amour existe bien

Être toujours derrière celui qu’on aime peut avoir de mauvaises conséquences

Qui ne rêve pas du grand amour ? Trouver l’homme idéal, le plus beau, celui qui nous portera dans ses bras musclés et qui nous protègera ?

Comment nait l’amour de notre vie ?

L’amour passe une étape majeure. Il est fusionnel, on a besoin de lui pour la construction d’un couple. Etre amoureux, ce ne pas arriver à trouver les mots pour l’exprimer. Il n’y a que lui, on ne vit que pour lui. C’est l’idéal, il est sur un piédestal.

On aime un homme et on fait tout pour le conquérir. On l’appelle, on lui envoie des textos, des mots d’amour. Nous avons aussi des gestes d’amour et tant de manifestations de sentiments qui  émeuvent.

Mais attention, on risque de l’étouffer si on en fait trop. Une fois que votre relation est faite (construite), il faut s’attendre à ce que les relations changent. On peut s’éloigner l’un de l’autre. On cherche à être indépendant du couple. Des promesses, on en a fait, mais plus le temps passe, on les a peut-être oubliées. Alors, si vous percevez un manque d’amour ou une image déformée de l’amour, il y a un danger qui peut pointer son nez.

Etre malade d’amour n’est pas ce que l’on pense

Il est dit qu’on ne choisit pas d’aimer une personne. Ce serait plutôt l’inverse. C’est l’amour qui nous tombe dessus. Un sentiment d’amour prend naissance lorsqu’on rencontre une autre personne.  L’amour, c’est le résultat de notre fantasme refoulé, oublié et incarné par l’être aimé.

Existe-il une réponse à la question : pourquoi sommes-nous attirées par l’autre ? L’amour tournerait plutôt à l’obsession et la relation à la dépendance. Et cet amour devient harcèlement, invasion, possession et même jalousie.

Etre malade d’amour peut mener jusqu’au suicide, au crime passionnel en cas de rupture. On ne peut vivre sans l’autre.

La dépendance amoureuse

La dépendance peut se montrer sous plusieurs types.

La dépendance sous le signe d’une ancienne blessure. Le couple parental qui s’est mal aimé ou la relation parent-enfant. Le moyen le plus utilisé dans ces cas est le chantage affectif. Un adulte ou un parent  veut faire comprendre son amour par des phrases du genre « si tu m’aimes, sois gentil ». Comprenons qu’ici, aimer est synonyme de satisfaire le désir ou le besoin de l’autre.

Dans le couple, ce serait plaire à l’autre dans l’attente d’une réciprocité. Si l’attente n’est pas satisfaite, on se retrouvera dans le domaine des reproches qui finiront par lasser l’autre qui se sentira coupable ou insensible.

L’autre type serait l’intrusion. Tout vouloir savoir dans les détails ce que l’autre pense, dit, fait, prévoit, côtoie…  On peut comparer cela à la relation mère-enfant, la mère qui demande à tout ce que son enfant lui raconte tout, ou que l’enfant soit son confident. Ici, l’intrusion entraîne une domination voire une soumission, une dépendance affective. L’intrusion cachera la peur de l’autre, le manque de confiance en soi et vers l’incapacité de faire confiance. L’autre aura besoin de rester vigilant. C’est presque surtout le fait de parents autoritaires, et l’enfant une fois adulte ne peut s’exprimer autrement qu’ainsi.

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