Taux d’affluence encourageant les 5 premiers jours
La semaine d’ouverture des soldes a mobilisé 71,2% des adultes en France en cinq jours. Ces 26,8 millions de personnes présentes dans les magasins constituent un bon résultat comparé à l’année dernière, selon le rapport d’enquête de Toluna/LSA.
Il n’y a cependant pas de raison de s’en réjouir outre mesure, car les consommateurs français consacrent de moins en moins d’argent aux promotions et ne déboursent désormais pas plus de 100€ pour ces occasions.
Ceci concerne au moins 46% des clients. Ainsi, les commerçants ne feront certainement pas mieux que l’an passé en matière de rentrées d’argent avec les ventes au rabais.
Ventes massives en fin de semaine
Le début des prix barrés a connu un grand succès à l’arrivée du week-end. Les ventes étaient à peu près les mêmes que l’hiver précédent, mais inférieures à celles de l’été passé durant les jours ouvrables.
Le nombre susmentionné n’a été atteint que Samedi et Dimanche, et le taux de la dernière saison estivale a été finalement dépassé. Cet hiver 2014, les clients sont plus actifs qu’avant.
En 2013, on a enregistré 68% seulement de visites d’acheteurs cinq jours après lancement, rapporte Toluna. L’été 2013 n’a pas fait mieux, avec 60,6%.
La tendance est positive
LSA estime que ce début relativement bon suit la logique des choses, car plus de la moitié des consommateurs ont prévu de ne faire leur shopping qu’à l’occasion d’actions promotionnelles généralisées.
Cette estimation est trompeuse dans la mesure où l’argent que chaque foyer destine aux produits soldés a diminué de 10%, affirme encore l’agence de sondage. Malgré l’arrivée en masse des acheteurs, l’augmentation des retombées annuelles par le déstockage rapide n’est pas assurée.
Le dirigeant de LSA constate aussi que le progrès des achats pour une catégorie d’articles pourrait réduire le montant initialement réservé à un autre type de produits. Autrement dit, certains préfèrent acheter tel article au lieu de tel autre, car ce dernier est devenu moins intéressant avec l’évolution du mode de consommation.
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