Que connait-on du cinéma made in Iran ?

Le cinéma iranien, une véritable révolution !

20 mai 2011

Depuis la révolution islamique de 1978 – 1979, le cinéma iranien a connu des bas et des hauts et n’est pas près de s’en sortir. Pourtant, on ne peut que saluer le talent et le courage des cinéastes et des acteurs iraniens devant les différentes pressions qu’ils subissent dans l’accomplissement de leur métier.

L’évolution du cinéma iranien

L’année 1900 marque le début du cinéma en Iran. La fin de la révolution islamique en 1979 constitue un tournant dans l’histoire du cinéma iranien. En effet, plus de la moitié des salles de cinéma du pays ont été fermées. Les années 1980 pour le cinéma iranien ont été vécues sous les contraintes imposées par le régime islamique. Mais avec les années 1990, le cinéma iranien a fait un grand pas en avant avec les nombreux prix gagnés au cours des festivals internationaux, et par conséquent une reconnaissance mondiale.

Aujourd’hui, on note la présence quasi-permanente de films iraniens à presque tous les festivals cinématographiques de la planète. Et heureusement, censure ou pas, interdiction ou non, la production cinématographique de l’Iran avoisine actuellement les 80 films par an. De même qu’on constate la présence des femmes derrière la caméra, chose impensable il y a quelques années.

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Ses caractéristiques

Le cinéma iranien est caractérisé par tout un tas de règles écrites ou non que les cinéastes et les acteurs iraniens sont obligés de suivre strictement à la lettre sous peine de sanction judiciaire. La complexité du cinéma iranien est due à sa culture même et à la politique. Comment donc ces cinéastes iraniens parviennent-ils à faire passer le message, l’âme même du film alors qu’à titre d’exemple, les acteurs de sexes opposés ne peuvent même pas se toucher dans un film ? Chose étonnante, mais pourtant c’est ce qui fait toute la particularité et la force des films iraniens. On ne peut qu’avoir du respect pour les cinéastes et les acteurs iraniens.

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Les films qui ont marqué l’Iran

Comme on ne peut les citer tous, voici entre autres les cinéastes et leurs œuvres cinématographiques  avec  lesquelles ils ont reçu la reconnaissance de leurs pairs :

- Les œuvres de Mohsen Makhmalbaf comme Le Repenti de Nassu, Le Camelot, Le Cycliste, Le Mariage des Bénis, Kandahar, Le Silence, Les Contes de Kish…

- Les œuvres de Samira Makhmalbaf (La Pomme, Le Tableau Noir, A cinq heures de l’après-midi…)

- « Un Jour de plus » de Babak Payami

- « Sanam » de Rafi Pitts

- Les œuvres de Majid Majidi sur les enfants

- Les œuvres de guerre de Mohammad Reza Darvish

- Les œuvres mélodramatiques de Rakhshsan Bani Etemad

- « Les chats persans » de Bahman Ghobadi

- « Téhéran » de Nader T. Homayoun

- Les œuvres de Amir Naderi (Le Coureur, l’Eau le Vent la Terre…)

- Les œuvres de Abbas Kiarostami (Où est la maison de mon ami ?, Le goût de la cerise…)

- « Le Cercle » de Ja’far Panahi

- « L’homme d’Abadan » de Kianush Ayari...

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Article publié par La bonne copine

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