La génétique de l’amour

Les gênes jouent-elles un rôle en amour ?

« C’est plus fort que moi » ou encore « les sentiments ne se commandent pas », ce sont là des phrases que nous entendons souvent, ou que nous-mêmes avons souvent dites. Notre aptitude à aimer, à désaimer, à jouir, à souffrir, tout cela est-il génétiquement conditionné ? Sans vouloir y apporter les réponses à toutes les questions, voyons si la fidélité ou l’infidélité ainsi que cette fameuse intuition féminine sont déterminées par nos gènes.

Quels comportements amoureux sont génétiquement programmés ?

L’intuition, un véritable attribut féminin

Et oui, le gène de l’intuition féminine existe. Il a été découvert depuis 1997. Nous les femmes, nous sommes très intuitives. Nous sommes mûres par l’intuition. Une intuition qui fonctionne comme un véritable 6ème sens. C’est dans nos gênes. Et chut, ne le disons pas tout haut, les hommes eux n’ont pas été bien lotis en la matière. Les analystes en IRM l’ont démontré scientifiquement. Le cerveau de l’Homme lorsqu’il est au repos, au moins 70% de son activité électrique est inerte. Tandis que nous les femmes, l’activité de notre cerveau même au repos, continue de fonctionner à 90%. Même en dormant, nous sommes en éveil, nous continuons de capter, de recevoir, d’analyser les inspirations qui proviennent de notre environnement. Et c’est grâce à tout ça, grâce à ce 6ème sens que nous remarquons mieux les nuances de la voix, les nuances du langage corporel ou les stimuli sensoriels. Grâce à cette « chose », nous « sentons » l’autre, nous « sentons » même l’état de santé de notre enfant malade.

Le gène de la fidélité

Vous ne le savez peut-être pas mais le gène de la fidélité existe. Il a été découvert en 1999. Grâce à l’étude des petits rongeurs sauvages, les campagnols. Il existe deux espèces de campagnols. Les campagnols de prairie qui sont hyper fidèles. Et les campagnols de montagne qui sont volages. Les chercheurs ont injecté de la vasopressine, le gène de la fidélité dans le cerveau d’un campagnol volage. Il s’est « assagi ». Il renifle à peine une femelle qu’on lui présente. Le gène de la fidélité a fonctionné.

Mais pour les êtres humains, c’est l’amour qui fait office de vasopressine.

Le gène de l’infidélité

Et oui, des chercheurs viennent récemment de découvrir aussi ce gène. C’est très gênant pour l’amour. Les hommes porteurs des gênes « allèle 334 », sont comme les campagnols des montagnes. Ils sont volages. Ce sont des Don Juan. C’est plus fort qu’eux. L’infidélité, ils l’ont dans le sang. Mais vous savez la bonne nouvelle ? Nos destins sont déjà inscrits dans nos gênes, tout est programmé, tout est joué d’avance, et pourtant, nos destins nous les écrivons à chaque instant de notre vie. Nos gênes ont beau déterminé, commandé, contrôlé, mais c’est justement dans cette « prison des gênes » que naît notre liberté. C’est la bonne nouvelle. D’ailleurs, les auteurs de cette recherche sur l’infidélité ont apporté une nuance forte dans leurs conclusions : les hommes porteurs du gêne allèle 334, oui précisément ceux-là, quand ils sont attachés à une femme, c’est la magie, ils le sont à vie. Le vice a disparu. Et oui, c’est la magie de l’Amour. Il est encore le plus fort, toujours le plus fort que l’allèle 334.

Par LaBonneCopine, le 10/02/2010

 

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