Peut-on vivre sans faire l’amour ?

Vivre sans sexe

Dans une société où le sexe est omniprésent, dans une société où règne une tyrannie du plaisir, comment peut-on vivre sans sexe ? Devant les injonctions à l’orgasme des magazines, des films sensuels et des revues de charme, peut-on vivre sans faire l’amour ? Est-il normal de vivre sans sexe ?

Faire l’amour, est-ce pour vous une necessité ou une partie de palisir de temps à autres?

Les désabusées du sexe

Il y a divers types d’abstinentes. Parlons en premier des « désabusées du sexe ». Elles se sont données à fond corps et âme. Elles se sont données à corps perdu. Elles ont été déçues et elles refusent de souffrir de nouveau. Leur tête imposait le silence à leur corps. Dans la rencontre, l’idée de la souffrance prend le pas sur l’idée de plaisir. Mais l’abstinence, toute abstinence rétrécit la vie. Toute abstinence nous isole.

L’abstinence nous fait perdre le moyen de dialoguer avec notre corps et celui de l’autre. Elle conduit au repli sur soi, à un refus de sexe. C’est vrai, on s’en fait une raison. Mais le sexe nous manque. Il nous manque quelque chose. On vit avec une impression de vide. Si cela venait à traîner trop longtemps, même l’envie du plaisir solitaire s’estompe. Alors halte à la résignation ! Stop au fatalisme !

L’abstinence –thérapie

Certains choisissent l’abstinence comme une thérapie. Ils choisissent l’abstinence comme un moyen de silence du corps. Ils choisissent l’abstinence comme une halte pour faire le point. Notre corps crie grâce.

C’est la traversée du désir. C’est une traversée choisie volontairement. On ne veut pas d’homme dans sa vie. On ne veut pas d’homme dans son lit. On le sait, on le reconnaît : ce n’est pas normal de ne pas faire l’amour mais il est parfois nécessaire que cela s’arrête. Non, pas pour toujours ! Juste le temps d’une pause sabbatique, cela s’entend. Il faut nous accorder le nécessaire, un repos du corps bien mérité.

Cette abstinence là n’est pas le signe d’une névrose, ni d’une peur du sexe.  On est abstinente non dans le rejet ou la frustration mais dans l’attente d’une relation satisfaisante. Notre corps a besoin de quelqu’un mais notre cœur réclamait un amour. On ne ressent pas le manque de sexe.

On a envie de bras qui nous serrent et nous protègent tendrement, on n’a pas envie de pénétration.

 

Faire l’amour : un besoin

La sexualité c’est le plaisir que nous donne notre corps ou le plaisir que nous procure le contact avec le corps de l’autre. Qu’il soit solitaire, hétérosexuel ou homosexuel, il est nécessaire à tout le monde. Certes, faire l’amour n’est pas un besoin vital tel que manger ou respirer mais la sexualité nous aide à vivre. La sexualité est un besoin. Sans l’amour, sans la sexualité, on coupe définitivement son corps de sa  tête. Alors pour les abstinents volontaires ou névrosés, vive la rencontre. C’est l’histoire de la Belle au bois dormant : la vie, le désir, le plaisir, l’enthousiasme, la folie à être deux commence, recommence, grâce à l’amour.

Avec l’appétit d’une personne qui sort d’un long carême, à corps perdu, à corps et âme, en avant toutes…


Par LaBonneCopine, le 06/01/2010

 

Les commentaires sur cet article

Par carine - le 08 juillet 2010 à 17:08
Je crois que ça dépend de chacun mais je pense que si on n'a pas de compagnon on ne peut pas faire autrement.

 

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