La sexualité hors normes

De nos jours, notre société est de plus en plus libérée. Les mœurs ont changé et des pratiques jugées déviantes ou perverses il y a quelque peu tendent aujourd’hui à se banaliser. Quelles sont ces pratiques ? Quand commence-t-on à parler de la perversion ? Où se situe la limite entre libération sexuelle et pratiques dangereuses ?

La paraphilie

La paraphilie est un mot qui désigne un comportement sexuel qui est plutôt atypique. La paraphilie est surtout caractérisée par des comportements en vue de trouver satisfaction dans la stimulation, un objet de désir. A tel point que se crée une dépendance quand il est question d’atteinte de la satisfaction sexuelle recherchée. Des composantes à caractère non sexuelles sont souvent mises dans la sexualité ou sont des conditionnements dans la stimulation sexuelle.

C’est aussi une question de dose car dans la paraphilie, il est vraiment question de dépendance qui peut nuire aux autres.

Quelques pratiques courantes à la loupe :

L’échangisme :

Cette pratique consiste à s’échanger les partenaires entre couples. Pour certains, c’est un moyen de mieux vivre sa jalousie tout en prenant du plaisir.

La sexualité de groupe ou « partouze » :

Elle se pratique généralement dans des endroits privés. Le groupe réunit des hommes et des femmes qui font l’amour à deux ou à plusieurs.

Le sadomasochisme :

Le sadique prend du plaisir à faire souffrir ou humilier son partenaire. Au contraire, le masochiste (homme ou femme) prend du plaisir à éprouver de la douleur, de la soumission ou de la honte. Une mise en scène avec des objets appropriés comme un fouet, des menottes … est créée.

L’exhibitionnisme :

L’exhibitionniste aime choquer en montrant ses organes génitaux ou à avoir des attitudes obscènes à des inconnus.

Le voyeurisme :

D’une certaine distance, le voyeur qui est le plus souvent un homme, aime observer une personne se déshabillant ou faisant l’amour.

Le fétichisme :

Le fétichiste, qui peut être aussi bien un homme qu’une femme, a le besoin d’avoir un objet pour accéder à son désir. Cet objet le fascinera et le rassurera. Par exemple, le cuir, un sous vêtement ou une partie du corps.

Quand parle-t-on de perversion ?

Les spécialistes ont souvent constaté que les comportements sexuels déviants avaient leur origine dans la petite enfance : une éducation trop rigide, une mère trop sévère, souffrances morales ou physiques …

Dans l’intimité du couple, les jeux érotiques pratiqués avec le consentement de chacun sont à nuancer de la perversion qui retient prisonnière de son jeu une personne. Cette dernière peut faire montre de danger pour arriver à ses fins.

Les perversions extrêmes :

Les formes de perversions graves sont l’inceste, la pédophilie et le viol. Ce sont des pratiques à dénoncer si nous en avons connaissance. Pour les premiers cas, ce sont surtout d’enfants dont il s’agit. Ces expériences traumatisantes marqueront les victimes à tout jamais. Les personnes qui souffrent de perversion nécessitent une prise en charge psychologique.

Il existe encore d’autres formes de perversion comme la scatophilie, l’urophilie, la coprophilie, la zoophilie, la nécrophilie, etc.

A.Dumas

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